[English]:
The Spaceless gallery or the metamorphosed gallery
The movement rules the world and it is nothing to notice it. All spheres of art are porous. Art itself interferes well beyond its traditional comfort zone and its actors are led to redefine their role as well as their scope of action. The younger generation is developing other models. Listen to Béatrice Masi explaining the concept of The Spaceless gallery is proof of this. Launched a year ago, this art space without walls, without habit, without preconceived ideas, moves according to the projects and each of its stops is conceived as an event. At the heart of the young woman's concerns: experience. The one she acquired during her studies in art history, from companies for which she worked, such as Christie's, stays abroad that she made, but also the one that art should to create. Using his experience to create another in the plural is his motivation. Imagine offbeat proposals, introduce art to unexpected places, such as an orange grove, or invest in a gallery that is most classic, nothing is prohibited. Only imperatives: sense and know-how. Tasting these delicacies is currently possible. Until November 10, Béatrice Masi presents works in the Marais by Lara Porzak, Félicie d'Estienne d'Orves, Pandora Mond, Jayde Cardinalli, Noémie Lacroix and Hugh Findletar. "The emptiness, said Charlotte Perriand, contains everything, because it represents the possibility of moving, movement in power. But imagine an infinite space, devoid of any benchmark. In such a space, it would be impossible to move, because nothing would measure the distance traveled. So at least the vacuum must contain a frame of reference for this proposition to be true. The Space (less) exhibition aims to imagine the nature of this frame of reference: what must the void be filled to allow movement? Each piece of the exhibition is an answer to the question. "SPACE (LESS)", until November 10, 7, rue Saint-Claude, Paris.
[French]:
The Spaceless gallery ou la galerie métamorphosée
Le mouvement dirige le monde et il n'est rien de le constater. Toutes les sphères de l'art sont poreuses. L'art lui-même s'immisce bien au-delà de sa zone de confort traditionnelle et ses acteurs sont amenés à redéfinir leur rôle ainsi que leur périmètre d'action. La jeune génération développe d'autres modèles. Ecouter Béatrice Masi expliquer le concept de The Spaceless gallery en est la preuve. Lancé il y a un an, cet espace d'art sans murs, sans habitude, sans idées préconçues, se déplace au gré des projets et chacune de ses haltes est conçue comme un événement. Au coeur des préoccupations de la jeune femme : l'expérience. Celle qu'elle a acquise durant ses études d'histoire de l'art, auprès des entreprises pour lesquelles elle a travaillé, comme Christie's, des séjours à l'étranger qu'elle a effectués, mais aussi celle que l'art se doit de créer. Utiliser son expérience pour en créer une autre au pluriel est sa motivation. Imaginer des propositions décalées, introduire l'art dans des lieux inattendus, comme une orangeraie, ou investir une galerie tout ce qu'il y a de plus classique, rien n'est interdit. Seuls impératifs : le sens et le savoir-faire. Goûter à ces délices est actuellement possible. Jusqu'au 10 novembre, Béatrice Masi présente dans le Marais des oeuvres de Lara Porzak, Félicie d'Estienne d'Orves, Pandora Mond, Jayde Cardinalli, Noémie Lacroix et Hugh Findletar. « Le vide, disait Charlotte Perriand, contient tout, car il représente la possibilité de bouger, le mouvement en puissance. Mais imaginons un espace infini, dépourvu de tout repère. Dans un tel espace, il serait impossible de se déplacer, car rien ne permettrait de mesurer la distance parcourue. Il faut donc au minimum que le vide contienne un référentiel pour que cette proposition soit vraie. L'exposition Space(less) se propose d'imaginer la nature de ce référentiel : de quoi le vide doit-il être empli pour permettre le mouvement ? » Chaque pièce de l'exposition est une réponse à la question.